Une création : quel financement ?
Comment financer une création
Et voilà, vous avez prévu l’intégralité de vos dépenses et de vos investissements pour votre business plan. Et maintenant, quelles ressources mettre en face ? Vos deniers personnels ? ou un financement privé ou public ? Faisons un petit tour de l’existant.
Se financer ne se limite pas à aller voir les banques
La première démarche sera de compter ses économies. Vous n’y couperez pas. Mais ce n’est pas la seule solution. En effet, il faut mieux garder un peu de ses économies au cas où. Et malheureusement, ce ne sont pas les risques qui manquent pour vous contraindre de réinjecter de l’argent dans votre entreprise. Nous noterons comme causes un retard dans votre production, une commande tardivement signée, un client qui ne paie pas (l’une des raisons les plus évoquées dans les tribunaux de commerce). Bref, il est peut être temps de réfléchir à demander de l’argent aux autres.
Tout le monde a un banquier, donc aller le voir parait naturel. Vous noterez cependant que dans 99% des cas, votre banquier à titre personnel ne le sera pas à titre professionnel. Les spécialisations des métiers sont passées par là ! Un banquier pourra vous proposer des financements traditionnels. En effet, il s’agit souvent d’un prêt dont la durée sera de :
- 5 ans pour du matériel,
- 7 ans pour l’acquisition de parts de sociétés ou de fonds de commerce (12 pour les pharmacies),
- 15 ans pour de l’immobilier.
Ces durées sont peu flexibles, un peu comme si elles avaient gravées dans la pierre à la suite des 10 commandements.
Ces offres seront invariablement accompagnées par les garanties suivantes :
- nantissement sur le fonds de commerce ou des titres,
- hypothèque de l’immobilier,
- Garantie d’un organisme comme la BPI (50 à 60 % du prêt bancaire)
- et souvent votre caution.
Et pourquoi pas aller voir du côté des organismes publics pour le financement de votre projet ?
Les financements publics sont nombreux et variés
C’est un fait : se faire financer est devenu à la fois plus complexe vis à vis des prêteurs habituels comme les banquiers et plus simple vis à vis de nouveaux acteurs du financement.
Le prêt d’honneur
Ouvrons le bal par le prêt d’honneur. Plusieurs plateformes régionales proposent des prêts à taux zéro. Pour obtenir le Saint Gralle, il faut répondre à des critères essentiellement économiques décidés par les plateformes régionales.
Subvention
C’est une forme assez sympathique. Vous recevez de l’argent pour vous aider dans votre projet. Le nombre en France de subvention donne le vertige. Assez paradoxalement, personne n’en entend parler à l’exception des grands groupes qui ont des salariés pour traquer ces avantages. Pour les porteurs de plus petits projets (99,99% des cas), le plus simple est de se renseigner auprès des CCI, chambres des métiers et bien évidemment internet (mais que ferait on sans lui ?)
Un exemple ? la bourse French Tech peut délivrer jusqu’à 45 000 euros.
Pour conclure, allez faire un tour sur le site www.aides.entreprises.fr Cela vous permettra d’ajouter une corde à votre arc des financements.